échelle du temps

Construction de l’église de Montcherand, probablement à l’initiative d’un seigneur privé.

Incendie de l’église.

Réalisation des peintures murales de l’abside. Celles-ci constituent un des plus anciens ensembles peints figuratifs conservés en Suisse.

Première mention du village de «Montcherant» parmi les terres appartenant au prieuré clunisien de Baulmes (VD).

Le prieuré de Baulmes et uni au prieuré de Payerne.

Les prieurés de Baulmes et de Payerne sont dirigés par un même prieur, qui devient par la même occasion seigneur de Montcherand.

Le village de Montcherand est peuplé de 14 feux, soit 50-70 habitants.

L’église reçoit une cloche en échange du droit cédé aux clarisses d’Orbe de s’approvisionner en eau à une source de Montcherand.

Suite à l’introduction de la Réforme en Pays de Vaud, les peintures murales de l’église sont dissimulées sous un badigeon. L’église devient temple réformé et le village dépend du bailliage d’Yverdon.

L’intérieur de l’église est réaménagé: la célébration des cultes ne se déroule plus dans l’abside, mais à l’opposé, dans la partie occidentale. La table de communion est réalisée à cette occasion.

Reconstruction de la partie occidentale de l’église et de son clocher.

Révolution vaudoise.

Création du canton de Vaud.

Le cimetière, situé depuis le Moyen Âge autour de l’église, est désaffecté et déplacé au nord du village.

Découverte des peintures murales. August Schmid, peintre restaurateur, complète les lacunes au trait. L’entier de l’église est restauré sous la direction de l’architecte Otto Schmid et sous la surveillance de l’archéologue cantonal Albert Naef. L’aspect médiéval de l’édifice est remis en valeur.

Nouvelle restauration de l’église. Les compléments peints par August Schmid sont supprimés et les peintures murales sont dès lors présentées dans l’état lacunaire dans lequel elles ont été trouvées.

L’aspect des peintures murales depuis la dérestauration de 1971 n’arrive pas à convaincre les habitants de Montcherand. Face au mécontentement général, les peintures sont une nouvelle fois restaurées et partiellement complétées (état actuel).